Les scientifiques nous disent que…
Les changements climatiques font les beaux jours des médias officiels : radio, TV et journaux. Ces derniers nous répètent constamment, ou nous rappellent d’une manière plus ou moins voilée, que le CO2 détruira la planète si nous ne prenons pas, dès maintenant, les mesures ad hoc. Mesures qui, par ailleurs, déclenchent une belle cacophonie « d’experts ».
Pour se prévaloir d’une authenticité dans leurs déclarations, les médias précèdent souvent leurs affirmations par « les scientifiques nous disent que.., nous déclarent que.., nous préviennent que … » donnant ainsi à leur propos un parfum d’une incontestable vérité. C’est sans aucun doute une usurpation de fonction qui, normalement devrait être punissable. En effet, il n’existe aucune organisation scientifique pouvant prétendre être possesseur d’une et unique vérité.
Alors pourquoi ce tapage ? Il se pourrait que les puissances qui s’inquiètent de la baisse prévue des taux d’extraction d’ énergies fossiles à un prix raisonnable aient tout intérêt à préparer au plus vite une transition énergétique, laquelle leur assure aussi une transition industrielle bienvenue. Pour se faire, quoi de mieux que de diaboliser les énergies fossiles et développer une campagne allant dans ce sens avec l’aide des médias et de scientifiques dociles. Chacun sa stratégie. Je n’ai aucune compétence pour la juger. Par contre, prétendre qu’à part quelques renégats, tous les scientifiques sont d’accord que le CO2 anthropique détériore le climat, est une contre vérité. Vous trouverez ci-dessous un certain nombre de références prouvant que la question de l’effet de serre sur le réchauffement de l’atmosphère est encore un sujet d’âpres discussions entre scientifiques de haut niveau et qu’il n’existe aucun consensus sur la question.
Ce que doivent comprendre Monsieur et Madame Toutlemonde est que, même à l’intérieur d’une spécialité, tous les scientifiques ne sont pas nécessairement d’accord, car en Science, le doute est de rigueur. De même, il est incorrect de penser que si une majorité de scientifiques s’accordent sur une théorie, alors cette dernière est obligatoirement la bonne. La Science n’est pas une organisation démocratique dans laquelle la majorité fait loi. Karl Popper (https://fr.wikipedia.org/wiki/Karl_Popper) nous dit qu’une théorie est reconnue comme valide aussi longtemps que les faits, les observations et les expériences ont été incapables de l’infirmer. Prendre d’importantes mesures préventives aujourd’hui sur la base d’une théorie unique, non débattue, mais qui arrange les gouvernements des pays industrialisés, ressemble à une roulette russe.
Faire croire aux populations par un tapage médiatique bien orchestré que tous ceux qui émettent des doutes sur les effets du CO2 anthropique ou apportent d’autres prévisions, ne sont que des négationnistes ou des renégats scientifiques, ne méritant même pas la possibilité de s’expliquer, est en complète contradiction avec l’esprit scientifique. Ce manque de déontologie et d’esprit d’ouverture des médias est encore plus criant quand on sait que, s’ils rechignent à donner la parole à ces scientifiques « dissidents », ils n’ont aucun scrupule à donner la parole à des journalistes, artistes connus, politiciens, économistes, étudiants, voire écoliers, à condition qu’ils puissent s’exprimer sur la nécessité de prendre immédiatement les mesures suggérées par la théorie officielle et condamner tous ceux qui proposeraient autres choses. Ceci ressemble à une forme de dictature menée par certains lobbies cherchant à engranger d’immenses fortunes, mère de toutes les pollutions physiques et mentales, en jouant sur la crédulité et l’angoisse des foules. Les populations et surtout la jeunesse n’ont rien a gagné à encourager ce genre de dictature.
Laisser un commentaire