Collaboration

La thèse défendue ici prétend que seule une modification importante du paradigme sociétal de notre civilisation mondialisée pourrait éventuellement sauver une humanité jugée par beaucoup de penseurs comme étant en péril. Le point de départ d’une telle modification tient en premier lieu à une prise de conscience que ce paradigme conduit irrémédiablement au délitement irréversible de notre civilisation. C’est ce postulat que le livre et ce site ont essayé de justifier.

Si tel devait être le cas, alors l’organisation sociétale de notre civilisation mondialisée devrait obligatoirement changer. Personnellement, je défends l’idée que notre organisation sociétale mondialisée devrait se transformer en une multitude de paradigmes sociétaux régionaux plus en accord avec leur population, leur environnement et surtout avec les lois de la Nature. Il ne s’agit pas de révolution, mais d’une évolution de la pensée. Bien sûr, ce n’est encore qu’une idée qui ne demande qu’à éclore. Découvrez ci-dessous les conditions pour qu’une idée aboutisse. Quoi qu’il en soit, cette tâche aura besoin de beaucoup de temps et d’un grand nombre de personnes prêtent à collaborer. Vu mon âge, je n’en verrai au mieux que les prémisses. C’est pourquoi je compte alors sur toutes celles et tous ceux intéressés par ce sujet afin de développer cette idée.

Comment peut-on agir ?

Tout dépend de ce dont vous vous sentez capables. Par exemple, vous pouvez diffuser l’idée dans les langues et les cultures qui sont les vôtres. Vous pouvez faire des conférences, en parler dans les médias, commenter mes articles et idées philosophiques, traduire le livre « Civilisation, biosphère et climat » ainsi que ce site web. Il y a encore une multitude d’autres manières de collaborer. Pour le moment, ce qui m’aiderait le plus, serait l’aide d’une ou de plusieurs personnes à l’aise dans l’art de la communication et la propagation d’idées. N’hésitez pas à me contacter via le formulaire de contact à votre disposition, j’essaierai de vous répondre le plus rapidement possible.

Je tiendrai ici la liste des collaboratrices et collaborateurs qui souhaitent être mentionnés ainsi que leurs actions.

Par métaphore, toute idée, peut se comparer à une graine.

Pour que cette dernière donne une fleur, puis plus tard un fruit, plusieurs conditions doivent être remplies :

a) Elle doit être plantée au moment favorable à sa germination.
b) Elle doit être adaptée au terrain et au climat où elle est censée germer.
c) Elle doit recevoir tout au long de sa croissance suffisamment d’ingrédients nutritifs, d’attention et de protection pour garantir sa maturité
d) Pour qu’elle donne un fruit, elle devra être fécondée par la gentille brise de la communication entre individus. Pour cela, il lui faudra beaucoup d’autres fleurs à proximité (c’est-à-dire d’autres idées qui auront été aussi capables de germer).
e) Pour que le fruit arrive à maturité et en bonne santé, il lui faudra beaucoup d’attentions et veiller à ce qu’au cours de sa croissance, la plante ne soit pas attaquée par des parasites ou des prédateurs.

Si la graine n’a donné aucun fruit sain et mûr, il y a deux possibilités :

– Soit la graine n’était pas bonne,
– Soit au moins une des cinq conditions mentionnées ci-dessus n’a pas été remplie.

En d’autres termes, même bonne, une idée (ou une graine) n’est rien si l’on n’a pas les moyens de la faire germer et de la soigner jusqu’à sa maturité. Cette immense tâche n’est pas celle d’un seul individu. Elle est celle de « cultivateurs d’idées » attentifs, sachant communiquer sainement (voir Annexe E du livre) et non celle venant d’actions militantes. Comme tout cultivateur cette tache demande humilité, persévérance, abnégation et courage. Tout le monde peut y participer selon son temps libre et ses dispositions. Il n’y a pas besoin de diplôme pour cela. Au point de vue méthodologique, voici quelques suggestions :

• Ne consacrez à votre tâche que les efforts qui ne mettront pas en danger l’harmonie de votre entourage.
• Préférez les explications aux affirmations dogmatiques.
• Travaillez sans ego et en montrant du respect envers les idées des autres, c’est le seul moyen d’atteindre le but recherché.
• Souvenez-vous qu’au niveau individuel personne n’a raison ou tort, nous n’avons que des visions différentes que nous voulons échanger pour arriver à un consensus acceptable par l’ensemble.
• Rappelez-vous qu’il y a toujours plusieurs chemins pour atteindre un but.
• Seuls les chemins de la malhonnêteté, de la violence, de la menace, de l’agression ne mènent nulle part et doivent en aucun cas être suivis même si, sur le moment, nous n’en voyons pas d’autres. Le chemin de la persévérance est le plus sûr.
• Rappelez-vous aussi que le but final n’est pas de révolutionner l’humanité mais plutôt de la faire évoluer vers plus d’harmonie.