Collaboration

Je suis un biophysicien à la retraite. Cela fait plus de 20 ans que je m’intéresse à notre civilisation mondialisée et à ses répercussions physiques sur notre biosphère. (Voir la rubrique « Auteur » de ce site).

Mon intention est de relater mes travaux dans un nouveau livre. Parce que ce dernier traite de l’humain et de son organisation sociétale, je cherche la collaboration de spécialistes dans ce domaine qui pourrait à la fois me conseiller sur certains de mes chapitres et aussi en écrire d’autres axés sur leur spécialité.

Ce que je traiterai moi-même dans le livre

Le monde fait grand cas des changements climatiques attribués aux gaz à effet de serre en particulier au CO2 anthropique. Pour ma part, je suis arrivé à une toute autre conclusion. Pour moi, les changements climatiques ne seraient que les effets d’une cause bien plus profonde : le total cumulé des activités humaines passées et présentes soutenues par n’importe quelle type d’énergie exogène.

Notre paradigme économico-industriel, sorte de colonne vertébrale de notre civilisation mondialisée, ne peut exister qu’aux dépens de la biosphère. En effet, l’hyperactivité humaine, qui s’est développée de façon exponentielle depuis le début de l’ère industrielle, la modifie de plus en plus. Elle appauvrit grandement sa biodiversité et réduit considérablement les ressources végétales et minérales dont notre civilisation a de plus en plus besoin pour exister (voir blog du 26/01/23). En outre, étant donné que tout est lié dans la Nature, si la biosphère change, son climat doit également changer (voir blog du 27/11/22). Si cette vision est correcte, réduire le taux de CO2 anthropique dans l’atmosphère comme le demande l’Accord de Paris, n’aura que très peu d’effet sur le climat, sinon modifier encore un peu plus notre biosphère. Pourquoi ? Parce que, préserver notre paradigme et préserver notre environnement sont deux actions parfaitement antinomiques.
Souvenons-nous que nous faisons partie de la biosphère et non le contraire. L’Homme ne peut donc la détruire, qu’il le revendique ou non. La biosphère présente un équilibre instable* permanent lui permettant de supporter toutes sortes d’agressions. Celle provoquée par notre paradigme économico-industriel n’a pour effet que de modifier sa zone d’équilibre normale, la rendant ainsi de plus en plus incompatible avec le fonctionnement de notre système économique et industriel. Ma vision de l’avenir : notre paradigme et en même temps notre civilisation, devrait se déliter progressivement sans qu’aucune organisation ne puisse l’en empêcher (voir blog du 13/03/23). La population mondiale et ses activités se réduiront graduellement jusqu’à un niveau devenu acceptable pour l’harmonie de la biosphère. Au meilleur des cas, et selon le comportement des populations et de leurs dirigeants, ce processus pourrait prendre un à deux siècles. Libérée des agressions insoutenables que notre civilisation mondialisée exerce sur la biosphère, cette dernière se régénérera petit à petit. Ceci doit être interprété comme une réaction salutaire de la biosphère. C’est là, toute la puissance et la beauté de la Nature.
Certes, nous pouvons voir cela comme une tragédie humaine inacceptable. Mais nous pouvons également l’interpréter comme un passage nécessaire pour permettre à notre espèce d’évoluer vers un niveau supérieur sur le plan mental, social et technique compatible avec le reste de la Nature. Bien cernée et bien gérée, cette période de transformation pourrait être une période stimulante de renouveau, permettant à chacune et à chacun de participer à la plus belle, la plus longue et la plus étonnante évolution pacifique de l’histoire de l’humanité. En effet, jamais il ne nous aura été donné un objectif aussi noble et aussi passionnant pour développer un, ou plusieurs nouveaux modèles sociétaux, spécifiques à chaque région, plus en phase avec les aspirations de chacune et de chacun, mais toujours en accord avec les lois fondamentales de la Nature.

C’est cette thèse que mes deux derniers ouvrages et ce site cherchent à justifier. Tous mes efforts pour intéresser un large auditoire à cette vision sont restés pour l’instant plus que discrets. Je pense que j’en suis le premier responsable car, je n’ai aucun talent pour cela et, du fond de mon hameau ardéchois, je n’ai que peu de possibilités pour promouvoir mon travail. Je me rends compte que si je veux qu’il soit débattu en public, j’ai besoin d’aide. C’est là que je fais appelle à vous.

Peut-être que la meilleure façon serait de publier, avec un éditeur bien en vue, un livre positif intéressant et même excitant pour n’importe quel public. Mais publier n’est pas suffisant. Il faut quand même faire connaître son travail en donnant des conférences, en répondant à des entrevues, en étant présent aux journées du livre, sur les réseaux sociaux, dans les médias, etc. J’ai 85 ans, je n’en ai ni la capacité, ni le désir.

Voilà donc ma proposition

Je cherche une ou plusieurs personnes qui ont beaucoup plus de connaissances que moi en histoire, géographie, sociologie, ethnologie et anthropologie, prêtes à collaborer à la rédaction de cet ouvrage. Ce dernier contiendrait, en plus de ma thèse, le récit de comment l’humanité est passée d’une organisation sociétale locale très simple à une société hypercomplexe mondialisée. A la fin du livre, nous pourrions essayer d’imaginer comment l’humanité devra revenir rapidement à une organisation sociale locale, simple bien que non fruste (voir blog du 02/10/23).

Je demanderai aussi à ces personnes de se charger de toute la promotion du livre que nous aurons écrit ensemble. Tous les droits d’auteur et les rémunérations que pourraient apporter directement et indirectement cet ouvrage leur reviendront intégralement. A mon âge, je n’ai plus besoin d’argent.

Nous pourrons travailler soit en français, soit en anglais.

Comment allons-nous travailler ensemble ? Quelles seront vos conditions et vos besoins ? Jusqu’où partageons-nous la même philosophie ? (Faites-vous en une idée en lisant mes blogs). Ce sont autant de points que nous pourrions discuter avant de nous lancer dans cette aventure commune.


Si cette idée vous intéresse et si vous voulez en savoir plus, n’hésitez pas à me contacter via le formulaire de contact à votre disposition. Je vous répondrai le plus rapidement possible.


*Équilibre stable et équilibre instable.

Un élément est dit en équilibre stable lorsqu’écarté de son point d’équilibre, il y revient toujours, même si c’est après quelques oscillations autour de ce point. Exemple : une bille à l’intérieur d’un bol. Le point d’équilibre est au fond du bol. Si on écarte la bille de ce point, elle finira toujours par y revenir.
Un élément ou un système est dit en équilibre instable lorsqu’il n’y a pas de point d’équilibre fixe dans l’espace et dans le temps. Exemple : un équilibriste tenant sur son menton une perche sur laquelle il fait tourner une assiette. L’équilibriste et l’assiette ne peuvent pas rester toujours à la même place. En l’absence d’éléments perturbateurs, la zone dans laquelle l’équilibriste évolue est appelée ici « zone d’équilibre normal». Elle peut s’étendre ou se déplacer, si par exemple des courants d’air aléatoires souffleraient sur la perche de l’équilibriste. Tout système évolutif et fonctionnel, qu’il s’agisse de l’ensemble des sociétés humaines ou de la biosphère, est en équilibre instable. Les nombreuses activités humaines peuvent perturber la zone d’équilibre normal de la biosphère.