Si le CO2 émis par l’homme n’est pas la principale cause du réchauffement climatique, comment peut-on expliquer les changements climatiques évidents et erratiques à l’échelle mondiale ?
Certains chercheurs ont mis en évidence que l’augmentation du taux de CO2 dans l’atmosphère fait suite à l’augmentation de la température à la surface de la Terre et non le contraire. Si cette observation s’avère être correcte, cela impliquerait que l’élévation du taux de CO2 atmosphérique ne serait pas la cause du réchauffement, mais plutôt son effet. D’autre part, des publications scientifiques (volontairement ignorées par le GIEC) démontrent que les gaz à effet de serre, comme le CO2, exercent une influence quasi nulle sur la température à la surface de la Terre1, alors que celles retenues par le GIEC démontrent le contraire. Quoi qu’il en soit, il n’existe pas de consensus scientifique sur l’impact des gaz à effet de serre.
En supposant que l’élévation du CO2 dans l’atmosphère soit l’effet et non la cause du réchauffement, comment peut-on expliquer le réchauffement climatique observé ? Une réponse simple pourrait être la suivante : si l’Homme est capable de modifier considérablement la biosphère, alors le climat devrait aussi changer, puisque dans la nature tout est lié. Changer oui, mais pourquoi un réchauffement et non un refroidissement ?
Voici une explication possible.
Cette explication est basée sur l’acceptation que la biophysique de la biosphère puisse s’apparenter à celle d’un organisme vivant évolué, tout comme l’avait déjà suggéré James Lovelock dans son hypothèse Gaïa. Le raisonnement qui conduit à penser qu’une altération de la biosphère pourrait se traduire par une élévation de la température à la surface de la Terre est le suivant : au stade de développement où se trouve la biosphère de nos jours, le flux d’énergie solaire qui parvient à la Terre est principalement utilisé pour maintenir le niveau de complexité de la biosphère, c’est-à-dire à la faire fonctionner et à réparer les dégâts dus à l’inévitable entropie. Admettons alors que le flux solaire soit quasiment constant sur une période d’un à deux siècles. Selon les lois de la thermodynamique, la différence entre ce flux solaire total et celui nécessaire à maintenir la complexité biosphérique se convertit en chaleur. Elle se dissipe à travers le sol, l’air et l’eau. Si, à cause des intenses activités humaines, le niveau de complexité de la biosphère diminue, comme cela s’est produit au cours de ces 160 dernières années, la part du flux d’énergie solaire nécessaire à maintenir la complexité de la biosphère diminue d’autant. En conséquence, la proportion de l’énergie solaire dégradée en chaleur devrait augmenter de manière proportionnelle.
Ainsi, à toute chose égale par ailleurs, concernant les phénomènes susceptibles d’exercer une influence sur les variations climatiques, la réduction anthropique et progressive de la complexité de la biosphère pourrait conduire à une augmentation progressive de la température globale de l’air, du sol et de l’eau. L’importance absolue de ce phénomène sur le climat ainsi que son importance relative par rapport à tous les autres phénomènes pouvant aussi influencer le climat, ne nous sont pas connues, tout comme d’ailleurs pour celles des autres phénomènes.
Mais au fait qu’entend-on par climat ? Ce sera l’objet du prochain blog.
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1 https://www.science-climat-energie.be/controverses-dun-rechauffement-lie-au-co2-anthropique-et-ou-naturel/
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