Mon retour sur le blog
Il y a presque 2 ans de cela, j’annonçais dans mon dernier blog que je mettais fin temporairement à ma pratique de blogguer afin de me consacrer à la promotion de ma thèse. C’est la raison pour laquelle j’ai réécrit un nouveau livre intitulé « L’avenir des générations futures ». Il reprend le même thème que mes livres précédents, mais cette fois d’une manière que j’espère plus didactique, plus construite et plus destinée à orienter les générations futures sur ce qui pourrait se passer, et comment s’en protéger.
Le site web d’auteur, sur lequel vous êtes actuellement, est focalisé sur ce nouveau livre. Il présente deux visions du futur : l’officielle et la mienne. Si ces deux visions sont d’accord sur les symptômes qui affectent nos sociétés actuelles, tels que les changements climatiques, la perte de la biodiversité, la raréfaction des matières premières, les problèmes sociaux, etc., elles diffèrent totalement sur leurs causes et sur les actions à prendre pour s’en protéger.
La vision officielle ne reconnaît qu’un seul coupable pour les seuls changements climatiques : les gaz à effet de serre anthropiques, principalement le CO2 provenant des énergies fossiles. Le remède proposé, voire imposé, est de réduire drastiquement l’emploi des énergies fossiles avant 2050, en suivant l’Accord de Paris.
La thèse que je soutiens perçoit les choses de manière différente. Selon moi, ce ne sont pas seulement les énergies fossiles qui provoquent ces changements, mais aussi toutes les énergies utiles à l’Homme, quelles que soient leur forme et leur origine. En d’autres mots, c’est la totalité de toutes les activités humaines passées et actuelles, soutenues par toutes les formes d’énergies exogènes qui ont un impact sur la biosphère. Si les activités humaines altèrent la biosphère, il est inévitable que son climat et sa biodiversité subissent des changements, car dans la nature, tout est étroitement lié. Si cette thèse est retenue, alors l’Accord de Paris serait une catastrophe écologique, car il ne condamne qu’une sorte d’énergie exogène, sans toutefois chercher à diminuer le total de la consommation mondiale d’énergie et donc la somme des activités humaines.
L’ensemble destructif des activités humaines soutenues par les énergies exogènes forme, de nos jours, l’essence même de notre paradigme économico-industriel. Ce paradigme est la pierre angulaire de notre civilisation mondialisée. Il est égocentré et ignore les règles fondamentales de la nature, en lui montrant un manque flagrant de respect. Il est important de prendre conscience que la croissance exponentielle des activités humaines ne peut se faire qu’aux dépens de la biosphère, sans laquelle nous ne pouvons exister. Heureusement pour le monde biologique, ce paradigme contient le germe de son autodestruction, comme je le montre dans mon livre.
Toutefois, même si le paradigme économico-industriel, vieux de quelques centaines d’années, est la principale cause des changements biosphériques, il ne sera jamais assez puissant pour faire disparaître la biosphère, qui existe depuis plus de 3 milliards d’années. C’est plutôt notre civilisation qui se délitera en même temps que notre paradigme économico-industriel s’étiolera de plus en plus. Quelles sont les raisons pour lesquelles il devrait s’étioler ? Eh bien principalement par manque de flux d’énergie et de matière, comme montré dans la section 3 de mon livre. Aucune instance humaine ne pourra remédier à son délitement.
Cela ne présage pas de la fin du monde pour autant. Au contraire, si l’humanité savait interpréter les signaux évidents que nous montre notre biosphère, alors nous pourrions espérer l’émergence de nouvelles organisations sociétales plus simples, plus locales et plus durables. Ce sera l’occasion pour toutes les générations à venir d’accomplir la plus difficile, mais aussi la plus belle, la plus longue et la plus étonnante évolution pacifique de l’histoire de l’humanité. Jamais, il ne leur aura été donné un objectif aussi noble et aussi passionnant pour développer plusieurs nouveaux modèles sociétaux, spécifiques à leur région, plus en phase avec les aspirations de chacune et de chacun, mais toujours en accord avec les lois fondamentales de la nature.
En revanche, chercher par tous les moyens de préserver notre paradigme économico-industriel, par orgueil, par lâcheté, par cupidité et par égoïsme, sans compter notre absence de respect institutionnel envers toutes choses et tous êtres, pourrait conduire à une importante extinction d’espèces biologiques, dont la nôtre. Ainsi, selon ma thèse, l’humanité aurait atteint un point crucial pour son avenir.
Bien sûr, ce point de vue ne fait pas l’unanimité. Néanmoins, afin de soutenir les nouvelles générations dans la construction de leur avenir, il serait déontologiquement souhaitable de classer les différents scénarios du futur par probabilité d’occurrence. Voir chapitre 22 de mon livre. Néanmoins, il est très peu probable que les défenseurs de notre paradigme économico-industriel, parmi lesquels presque tous les gouvernements de cette planète, soient favorables à une telle étude. Je propose alors à tous ceux qui lisent ce blog de s’exprimer à ce sujet dans la section « Tribune » de ce site.
Les contributeurs de cette rubrique pourraient exposer des arguments qui vont à l’encontre d’une vision ou d’une autre. Pour être acceptées, il est impératif que ces contributions respectent l’opinion des autres et ne soient en aucun cas injurieuses ou haineuses. L’objectif de cette tribune n’est pas d’avoir raison ou tort, ou de classer les meilleurs articles, mais d’aider les jeunes générations à mieux comprendre un monde difficile à saisir.
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