Dormez tranquille braves gens, la trentième COP est au travail !
Lors des différentes COP, politiciens et économistes tiennent le devant de la scène. Pour eux, le fait que les gaz à effets de serre soient la cause unique du réchauffement climatique ne se discute plus. Les scientifiques qui oseraient contester cette politique seront « mis au pilori ». Dès lors, le GIEC ne s’intéresse pas aux différentes causes qui pourraient être à la base du changement climatique. Il s’intéresse plutôt à l’évolution du climat, à ses conséquences sur l’économie et à prédire l’avenir en insistant sur les méfaits du CO2 anthropique.
Fidèles à la philosophie de notre paradigme économico-industriel « pourvu que ça rapporte », politiciens et économistes développent alors toute sorte d’astuces, de protocoles, de traités, de taxes, de permis négociables, de lois et de fonds d’aides pour encourager chaque nation à faire décroître ce taux de CO2 dans l’atmosphère. Sans grand succès il faut bien le dire. Mais les pays technologiquement développés imaginent toutes sortes de technologies dans ce but, telles que les éoliennes, les panneaux solaires, les techniques de captation de CO2, etc. Leurs énergies ne feront que s’ajouter à celles des énergies fossiles. Elles ont en plus l’avantage de faire l’objet de brevets et ouvrent ainsi des marchés industriels juteux de plusieurs centaines de milliards d’euros. Ainsi, sous le prétexte de sauver la Terre, le GIEC est alors utilisé par nos dirigeants comme un moyen pour relancer l’économie, l’industrie et les emplois. Et ça marche !
Voici un exemple sur l’ambiguïté entre protéger l’économie et protéger l’environnement. Créé en 2009, le Fonds Vert pour le Climat est devenu pleinement opérationnel en 2015. En 2023, il devait théoriquement atteindre les 100 milliards par an. En 2024, la COP 29 a triplé ce montant. Il est censé soutenir les pays en développement dans leur adaptation au changement climatique. Est-ce là un pur élan humanitaire des pays riches envers les pays pauvres ? Nous pouvons en douter. Nous, les pays riches, auront alors tendance à convaincre les pays pauvres que notre modèle économico-industriel est la seule option pour assurer le bonheur d’un peuple. Pour l’atteindre, la Banque Mondiale et le FMI vont accorder des prêts considérables aux pays pauvres (lesquels auront de la peine à rembourser) pour leur permettre hypocritement d’accéder au niveau de vie des pays riches. C’est un marché de dupes, de vendeurs d’illusions, mais une fois encore, la fin justifie les moyens. Il est prétendu aux pays pauvres que, pour accéder à la modernité, ces derniers doivent pouvoir jouir d’un flux d’énergie suffisant. Mais pour ne pas détériorer la Terre, les pays riches leur imposent des « énergies propres » tout en pillant les richesses qu’ils ont dans et sur leur sol. Les pays pauvres paieront les énergies « propres », brevetées par les pays riches, avec le Fond Vert pour le Climat, et le tour est joué.
C’est ça, le business !

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