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Le livre "L’avenir des générations futures"

La thèse officielle défendue par le GIEC nous dit que le CO2 anthropique est la cause principale de tous nos problèmes écologiques. La thèse présentée dans ce livre voit les choses différemment. Elle montre que la cause de tous les problèmes écologiques reconnus à ce jour proviennent, non pas de l’abus des énergies fossiles, mais bien de l’ensemble des activités humaines passées et présentes, soutenues par toutes les énergies exogènes, quelles qu’elles soient. Très schématiquement, il sera montré que c’est l’ensemble des activités humaines qui perturbe la biosphère. Puisque tout est lié dans la nature, si ce dernier change, alors le climat et la biodiversité changent aussi. Les activités humaines forment l’essence même de notre paradigme économico-industriel mondialisé. Ce paradigme, égocentré et contraire aux lois incontournables de la nature, est la cause originelle de tous nos problèmes. Il est l’aboutissement de plusieurs millénaires d’irrespect envers la Nature. Heureusement, pour la survie de milliers d’espèces biologiques, dont la nôtre, ce paradigme contient le germe de son autodestruction. Aucune instance humaine ne pourra y remédier. Nous serons alors obligés de nous adapter à son délitement.

Ce ne sera pas la fin du monde pour autant. Au contraire, si l’humanité savait interpréter les signaux évidents que nous montre notre biosphère, alors nous pourrions espérer à l’émergence d’une nouvelle organisation sociétale plus locale et plus durable. Ce sera l’occasion pour toutes les générations suivantes d’accomplir la plus difficile, mais aussi la plus belle, la plus longue et la plus étonnante évolution pacifique de l’histoire de l’humanité. Jamais, il leur aura été donné un objectif aussi noble et aussi passionnant pour développer plusieurs nouveaux modèles sociétaux, spécifiques à leur région, plus en phase avec les aspirations de chacune et de chacun, mais toujours en accord avec les lois fondamentales de la Nature.

Il n’est pas demandé au lecteur de croire ou de ne pas croire à cette théorie, mais seulement d’essayer de comprendre le raisonnement qui la sous-tend. Toutefois, vu l’importance et l’évolution rapide des problèmes écologiques auxquels le monde doit faire face, il serait déontologiquement important que les deux visions, l’officielle soutenue par le GIEC et celles présentées dans ce livre, subissent le test de réfutabilité.

Pour toute question et/ou envie de débattre sur certains sujets en rapport avec les sujets évoqués, n’hésitez pas à me contacter ou à laisser des commentaires sur les articles de mon blog.

1) Ni la biosphère et encore moins la planète ne sont en danger, seule notre civilisation mondialisée est à risque de se déliter progressivement jusqu’à disparaître.

2) Depuis 1860, la concentration de CO2 dans l’atmosphère a augmenté d’un facteur proche de 1,5 correspondant à un changement se situant entre 0,01 % et 0,02 % de la composition chimique de l’atmosphère. Dans le même temps, la population mondiale a augmenté d’un facteur d’environ 7 et ses activités physiques cumulées ont grossi d’un facteur estimé à plusieurs dizaines de fois. Il sera montré que les activités humaines ont un effet beaucoup plus important sur l’état de la biosphère que la modification minime de la composition chimique de son atmosphère. Il se pourrait même que l’augmentation de la teneur en CO2 dans l’atmosphère soit l’effet, et non la cause, des changements climatiques.

3) Ce n’est pas tant le type d’énergie utilisée par les humains qui pose un problème, mais plutôt l’énergie elle-même, quelle que soit sa source. Ainsi, supprimer une forme d’énergie pour la remplacer par d’autres n’a aucun intérêt écologique. Dès lors, l’Accord de Paris ne contrôle pas la transition écologique, mais plutôt la transition industrielle.

4) La théorie des rendements décroissants et les prévisions des géologues spécialistes en énergie fossile s’accordent à dire que le taux mondial d’extraction de l’ensemble de cette source d’énergie (pétrole, gaz et charbon) devrait décroître dans un proche avenir. Pour maintenir le développement et le fonctionnement de notre civilisation, cette perte devra être compensée par d’autres sources d’énergies. Il y a de forts doutes que les capacités industrielles puissent relever ce défi. Nous tombons alors dans l’impasse suivante : si le flux mondial d’énergie devait décroître sensiblement et durablement, alors notre civilisation s’autodétruirait, car elle ne peut exister que si elle est nourrie par un flux d’énergie et de matière suffisant. Si, au contraire, l’industrie mondiale était capable d’assurer la croissance permanente des flux d’énergies nécessaires au fonctionnement de notre civilisation, cette dernière s’autodétruirait, mais cette fois par l’altération de la biosphère et de son climat, jusqu’au point où ces derniers deviendront incompatibles avec le fonctionnement de notre civilisation. Parce qu’il n’y a pas de solution technique applicable mondialement à cette impasse, notre civilisation est vouée à se déliter tôt ou tard, quoi qu’on fasse.

5) La situation écologique du moment est similaire à celle déjà souvent observée qui veut que, lorsque la prédation d’une espèce envers quasiment toutes les autres devient trop élevée, la biosphère a tendance à développer des mécanismes d’autoconservation en ramenant à sa valeur congrue le nombre d’individus de l’espèce prédatrice. En clair, la biosphère va se charger de diminuer progressivement la population mondiale et l’intensité de ses activités.

6) Il n’y a pas de solution technique, tant scientifique que politique, aux problèmes environnementaux que l’Homme civilisé a lui-même engendrés en refusant, il y a près de 10 000 ans, de se soumettre aux lois fondamentales de la Nature. À terme, le paradigme économico-industriel de notre civilisation devra disparaître, afin que d’autres, plus en phase avec les lois de la nature, puissent apparaître. Ce sera le travail des nouvelles générations. Ce n’est pas la fin de l’humanité.

Le tapage médiatique répète à l’envie que les changements climatiques que nous observons soient considérés comme le problème mondial majeur des temps modernes. D’après la pensée consensuelle écologiste, ces changements seraient essentiellement provoqués par les gaz à effet de serre anthropiques, en particulier le CO2, dus à une surconsommation d’énergies fossiles. Ces dernières sont accusées de modifier tellement la biosphère qu’elle pourrait devenir invivable.

Pourtant, depuis le début de l’ère industrielle, le taux de CO2 dans l’atmosphère n’a été multiplié que par un facteur d’environ 1,5 passant de 278 ppm à 420 ppm, modifiant ainsi la composition chimique de l’atmosphère de moins de 0,02 %. Malgré ce très modeste changement, nos gouvernements, conseillés par le GIEC, accusent le CO2 anthropique d’être la principale cause de tous nos malheurs. D’où leur volonté de tout faire pour limiter l’extraction et la consommation d’énergies fossiles. C’est la raison d’être de l’Accord de Paris imposé à presque tous les gouvernements.

Toutefois, il semble échapper au GIEC et à nos gouvernements que dans un système aussi complexe que la Nature, il est audacieux de relier un effet donné (par exemple l’augmentation de la température moyenne à la surface de la Terre) à une seule cause (par exemple l’augmentation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère) et, de là, prédire les températures qu’il fera dans des dizaines d’années par des modèles mathématiques pas très réalistes. D’une manière générale, un changement observé dans notre environnement peut avoir plusieurs causes et, inversement, une cause observable peut avoir plusieurs effets qui à leur tour peuvent devenir la cause d’autres effets. C’est d’ailleurs une des raisons qui fait que tout système complexe comme notre biosphère ne peut pas être simulé par des programmes informatiques.
En revanche, il est rarement considéré que les modifications anthropiques importantes portées à l’ensemble de la biosphère, infligées par le cumul de l’ensemble des activités humaines passées et présentes, soutenues par des énergies autres que leur énergie endogène, puissent aussi la modifier. Et pourtant, ces modifications sont énormes. Dans les 160 dernières années, la population mondiale a augmenté d’un facteur d’environ 7. Ses activités physiques cumulées ont grossi d’un facteur estimé à plusieurs dizaines de fois. C’est l’ensemble du cumul de ces activités qui a modifié de nombreuses manières la biosphère, en particulier la biodiversité et la chaîne alimentaire dont nous occupons le dernier maillon. D’autre part, puisque dans la Nature tout est lié, nous devons admettre que biosphère et climat doivent l’être aussi. Si on modifie l’un, on modifie du même coup l’autre et réciproquement. Cependant, l’importance de cette modification ne nous est pas connue, tout comme d’ailleurs celle de l’effet de serre du CO2.

Il faut savoir que l’Homme ne peut pas utiliser directement les énergies primaires offertes par la biosphère. Pour qu’elles leur soient utiles, il doit les transformer par des systèmes techniques qui demandent à la fois beaucoup de matière et d’énergie. Ces dernières devront être prises dans la biosphère et à ses dépens. Deuxièmement, les flux d’énergies utiles à l’Homme lui serviront à faire toute une série d’actions favorables à son propre développement, mais nuisibles à la biosphère. Toutefois, l’espèce humaine ne peut exister que dans le type de biosphère qui a permis son existence. Trop la modifier revient à scier la branche sur laquelle nous sommes perchés.
Pour empêcher la modification de la biosphère par les activités humaines, et par conséquent celle de la biodiversité tout comme celle du climat, le premier remède qui vient à l’esprit serait de diminuer l’intensité de l’ensemble de ces activités au niveau mondial. Ce n’est pourtant pas le chemin que prend l’Accord de Paris puisque ce dernier se limite à ne remplacer qu’un seul type d’énergie par d’autres, sans chercher à diminuer l’intensité de la consommation énergétique mondiale. Il faut donc s’attendre à ce que la biosphère et son climat continuent à se dégrader avec les conséquences qu’on devine aisément.

Décroître de manière contrôlée l’ensemble des activités humaines, c’est-à-dire inverser la spirale travail-production-consommation, est une utopie irréalisable, car un système complexe comme notre civilisation mondialisée, est irréversible. Nuire à sa croissance revient à la condamner à s’effondrer. Si le problème était localisé, plusieurs solutions seraient possibles, mais le problème étant mondial, aucune solution technique n’est à espérer à ce niveau.
Si une décroissance programmée des activités humaines n’est pas possible, la venue d’une décroissance spontanée, non désirée, non contrôlée par le génie humain est parfaitement du domaine du possible. Parmi ces décroissances spontanées, il y a celle venant de nos ancestraux prédateurs : les bactéries et les virus, l’altération de la biosphère qui pourrait entraîner d’importantes famines, mais surtout la baisse incontournable des flux d’énergies et de matières utiles nécessaires au bon fonctionnement de notre civilisation mondialisée. Cette baisse pourrait, selon certains experts, commencer dès la moitié de ce siècle. Elle induira une dépression économique mondialisée, mettant à mal les structures vitales de notre civilisation.
Quoi qu’il en soit, nous risquons de nous trouver face à l’impasse suivante :
Si le flux total d’énergies utiles qui permet à notre civilisation d’exister et prospérer devait décroître sensiblement et durablement, soit volontairement sous la pression des écologistes, soit parce que l’industrie mondiale n’arriverait pas à compenser de manière synchrone la perte annoncée des flux d’énergies fossiles, soit pour d’autres raisons encore, alors la civilisation s’autodétruira.

Si, au contraire, l’industrie était capable d’assurer d’une manière permanente des flux d’énergies et de matières utiles nécessaires au fonctionnement de notre civilisation, cette dernière s’autodétruira tout de même par l’altération de la biosphère et du climat jusqu’au point où ces derniers deviendront incompatibles avec le fonctionnement de notre civilisation mondialisée.

Ne serait-ce parce que l’impasse énoncée ci-dessus est sans solution technique, notre civilisation est vouée à se déliter fortement tôt ou tard, quoi qu’on fasse. C’est donc cette dernière qui est en danger de disparaître et non la biosphère et encore moins la planète comme le crient haut et fort les écologistes.

Que va-t-il alors se passer ? Est-ce la fin du monde des vivants ? Est-ce l’apocalypse comme nous le promettent certains futurologues ? Je ne le crois pas. Certes, l’humanité va devoir affronter des moments difficiles, voire très difficiles pour certains, mais rien de plus terrible que ceux déjà affrontés au cours de ces derniers millénaires.

L’avenir des générations à venir est-il bouché ? Pas du tout. Il faut « simplement » que les générations montantes prennent conscience que l’humanité devra, de gré ou de force, modifier radicalement sa manière de penser et donc sa façon d’agir. Vu d’une manière plus générale, il est possible que le présumé délitement quasi-total de notre civilisation soit l’étape nécessaire pour que naisse d’autres organisations sociétales, plus simples, plus pérennes, plus adaptées à leur région et surtout plus en accord avec les lois de la Nature. Il se pourrait aussi que la somme des connaissances objectives acquises jusqu’à ce jour par notre civilisation mondialisée soit aussi l’étape nécessaire pour permettre des changements non-dogmatiques de paradigmes sociétaux, mieux adaptés à leur propre région. Ainsi, il reviendrait aux nouvelles générations le devoir d’accomplir la plus difficile, mais aussi la plus belle, la plus longue et la plus étonnante évolution pacifique de l’histoire de l’humanité.

Si une décroissance programmée des activités humaines n’est pas possible, la venue d’une décroissance spontanée, non désirée, non contrôlée par le génie humain est parfaitement du domaine du possible. Parmi ces décroissances spontanées, il y a celle venant de nos ancestraux prédateurs : les bactéries et les virus, l’altération de la biosphère qui pourrait entrainer d’importantes famines, mais surtout la baisse incontournable des flux d’énergies et de matières utiles nécessaires au bon fonctionnement de notre civilisation mondialisée. Cette baisse pourrait, selon certains experts, commencer dès la moitié de ce siècle. Elle induira une dépression économique mondialisée, mettant à mal les structures vitales de notre civilisation.

Quoi qu’il en soit, nous risquons de nous trouver face au dilemme suivant :

Si le flux total d’énergies utiles qui permet à notre civilisation d’exister et prospérer  devait décroître sensiblement et durablement, soit volontairement sous la pression des écologistes, soit parce-que l’industrie mondiale n’arriverait pas à compenser de manière synchrone la perte annoncée des flux d’énergies fossiles, soit pour d’autres raisons encore, alors la civilisation s’autodétruira.

Si, au contraire, l’industrie était capable d’assurer la croissance permanente des flux d’énergies utiles nécessaires au fonctionnement de notre civilisation, cette dernière  s’autodétruira tout de même par l’altération de la biosphère et du climat jusqu’au point où ces derniers deviendront incompatibles avec le fonctionnement de notre civilisation mondialisée.

Ne serait-ce parce que le dilemme énoncé ci-dessus est sans solution technique, notre civilisation est vouée à se déliter fortement tôt ou tard, quoi qu’on fasse. C’est donc cette dernière qui est en danger de disparaître et non la biosphère et encore moins la planète comme le crie haut et fort les écologistes.

Que va-t-il alors se passer ? Est-ce la fin du monde des vivants ? Est-ce l’apocalypse comme nous le promettent certains futurologues? Je ne le crois pas. Certes, l’humanité va devoir affronter des moments difficiles, voire très difficiles pour certains, mais rien de plus terrible que ceux déjà affrontés au cours de ces derniers millénaires.

L’avenir des générations à venir est-il bouché ? Pas du tout. Il faut « simplement » que les générations montantes prennent conscience que l’humanité devra, de gré ou de force, modifier radicalement sa manière de penser et donc sa façon d’agir. Vu d’une manière plus générale, il est possible que le présumé délitement quasi-totale de notre civilisation aura été l’étape nécessaire pour que naisse d’autres organisations sociétales, plus pérennes car plus adaptées à  leur région et surtout plus en accord avec les lois de la Nature. Peut-être aussi que la somme des connaissances objectives acquises jusqu’à ce jour par notre civilisation mondialisée aura aussi été l’étape nécessaire afin de permettre des changements non-dogmatiques de paradigmes sociétaux, mieux adaptés à leur propre région. Ainsi, il reviendrait aux nouvelles générations  le devoir d’accomplir la plus difficile mais aussi la plus belle, la plus longue et la plus étonnante évolution pacifique de l’histoire de l’humanité.